La tempête

Maurice, inspiré de la petite frappe à la belle gueule dessinée par Jean Genet dans sa pièce
Haute Surveillance.
Marius, un battement de coeur pour Pagnol, un clin d’oeil vers le Sud et le symbole de celui qui en
impose. Peut-être même le prénom que Simon aurait pu porter.
L’alliance est scellée, le personnage existe et il a des choses à nous dire.
La passion n’est jamais loin de sa parole.
Maurice Marius a commencé par le théâtre comme comédien, auteur et metteur en scène (il continue
d’ailleurs d’écrire des pièces). De ce premier amour il garde la puissance et la musicalité des mots qu’il manie
avec finesse et désinvolture.
Pour lui Baudelaire est rock’n’roll. Cette seule pensée embrasse l’univers dans lequel Maurice Marius nous
plonge avec son premier single La Tempête.
Son verbe est pudique et sa musique absolument décomplexée. Ses accords
mélancoliques mineurs fuient le pathos, se brisent en boucles électros lancinantes,
accompagnant sa voix planante, son timbre aussi grave que doux.
Il y a chez Maurice Marius une forme de fulgurance, de jaillissement,
spontanés. La Tempête ouvre une faille réconfortante dans laquelle on aimerait se lover
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